Clémence DEU, vice capitaine des Valkyries
Comment décririez-vous votre parcours dans le rugby féminin jusqu’à présent ?
J’ai commencé le rugby sur le tard. J’avais 16 ans quand j’ai fait mon premier match avec le club de Dieppe. Je suis ensuite partie à l’ASRUC pour intégrer le centre d’entraînement départemental de rugby féminin. Depuis, je ne suis jamais partie du club.
Comment avez-vous vécu le match contre La Rochelle ?
Pas de la meilleure des façons. Nous ne nous sommes pas données les moyens de le gagner et nous avons fait des erreurs face à une équipe qui a su les exploiter.
Qu’est-ce qui vous motive à jouer pour les Valkyries ?
C’est une jeune équipe qui vient de se créer et qui ne demande qu’à grandir. C’est une source de motivation pour moi.
Comment décririez-vous votre style de jeu sur le terrain ?
Je n’ai pas forcément de type de style de jeu. Je m’adapte à l’adversaire que j’ai en face de moi, parfois ça marche et parfois non.
Quel est votre moment préféré dans votre carrière de joueuse de rugby ?
J’ai 2 moments.
Les titres de championnes de France 2021/2022 Élite 2 à XV, 2015/2016 et 2016/2017 à 7
La victoire face à Bordeaux pour le maintien en Élite 1
Comment gérez-vous la pression lors des matchs importants ?
J’ai toujours un peu de pression pour tous les matchs que je joue. J’écoute de la musique et je parle avec mes partenaires. Une fois l’échauffement commencé, je n’y pense plus.
Quel conseil donneriez-vous à une jeune joueuse qui souhaite se lancer dans le rugby féminin ?
Qu’elle ose, qu’elle ne se mette pas de barrière, qu’elle s’éclate !
Comment travaillez-vous en équipe pour performer sur le terrain ?
Le plus important, c’est la communication et l’encouragement sans ça, on n’arrive pas à ce qu’on souhaite.
Quels sont vos objectifs pour la saison en cours ?
L’objectif pour la saison, c’est de monter en Élite 1. La première étape est de figurer dans les 4 premiers du classement.
Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens sachent sur les joueuses de rugby féminin et les défis auxquels elles sont confrontées ?
Les joueuses de rugby féminin ne sont pas considérées comme des professionnelles. Elles ont donc le défi d’allier leur vie professionnelle avec leur pratique du rugby à haut niveau. La journée elles travaillent parfois tôt le matin et tard le soir elles s’entraînent.
